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Musique Intérieure
3 septembre 2005

Parce qu'il le vaut bien!

benabar38

Né dans la banlieue sud de Paris, Bénabar (Barnabé en verlan), est d’abord attiré par les clowns et le cirque. Dès l’âge de huit ans, il taquine la trompette – "surtout, je crois, pour le côté visuel et très sonore"... Prémonitoire presque : après son bac et six mois dans une "high school" américaine pour peaufiner son anglais, le jeune homme vire vers l’image, il devient apprenti-photographe et technicien de cinéma dans le sillage d’une partie de sa famille.

Régisseur-stagiaire assistant, il réalise son premier court métrage à vingt ans. En une dizaine d’années, il en signera trois, dont José Jeannette qui décrochera de nombreux prix. Mais le cinéma ne lui convient pas non plus, et il décide de s’arrêter : "Pour le troisième court métrage, cela s’est mal passé avec la production. Après, je suis parti dans l’écriture d’un long métrage qui a pris beaucoup de temps ; dans le cinéma, lorsque l’on commence à avoir des ambitions, on rencontre des problèmes d’argent colossaux."

Pour un copain en quête de paroles, il écrit ses premières chansons. A vingt-sept ans, il trouve sa voie, attaque en duo dans des petits lieux et bars parisiens, rencontre des musiciens et monte le groupe Bénabar & associés en 1996. Quelque soixante-dix concerts plus tard, un album sort, La Petite Monnaie  où il en découd vigoureusement avec la société : "Ce premier album, c’était peut-être un passage obligé. J’étais très militant et définitif sur le fait d’avoir en disque ce qu’on faisait sur scène. Je ne voulais pas traiter la voix, ni le son, ce qui était évidemment une erreur."

Trois ans plus tard, le second CD, éponyme cette fois constitue un des régals discographiques de l’automne. Son coup de pinceau-caméra s’est affiné, l’humour tendre fait mouche, la vie passe à tire d’elle. Il raconte : "On a beaucoup tourné pendant les deux ans qui ont suivi le premier CD. Après, il s’est produit une certaine remise en question et j’ai commencé à essayer d’ouvrir les paroles. J’ai peut-être aussi un peu mûri entre-temps."

Auteur de ses textes, compositeur d’une partie de ses musiques, Bénabar a confié la direction artistique à Fabrice Ravel-Dupuis (d’Artango) et la réalisation à Alain Cluzeau (de Paris Combo) dans un ensemble où les cuivres prédominent. En prélude à sa propre tournée de 2002, il a été invité en première partie d’Henri Salvador (celui-ci a craqué en entendant "Bon anniversaire" à la radio) et dans l’album d’hommage à Brassens, Les Oiseaux de passage, où il reprend "Embrasse-les tous".

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